Née en France qu’elle quitte après son bac, elle reste treize ans en Israël, où elle devient comédienne et commence à écrire pour le théâtre. De retour en France, elle devient traductrice de théâtre et de littérature hébraïque contemporaine tout en poursuivant, en parallèle, son travail d’écriture dramatique.
Elle est l’une des initiatrices du projet de traduction de l’œuvre de Hanokh Levin en français. Depuis 1991, soutenue par la Maison Antoine-Vitez, elle a traduit plus d’une trentaine de ses pièces (dont huit en collaboration avec Jacqueline Carnaud) pour les éditions Théâtrales. En septembre 2005, elle adapte et met en scène au Théâtre de la Tempête Que d’espoir !, un cabaret construit sur des textes et des chansons de Hanokh Levin.
Elle a également traduit Zeruya Shalev, Dror Mishani, Batya Gour, Yoram Kaniuk, Alona Kimhi.
En 2012, elle obtient le Grand Prix de traduction de la SGDL. En 2014, le roman de Zeruya Shalev, Ce qui reste de nos vies, qu’elle a traduit, reçoit le prix Fémina étranger. En 2018, elle est lauréate du prix Bernheim pour les Lettres et colauréate avec Jacqueline Carnaud du prix de la traduction-adaptation de la SACD.
Pour le théâtre, elle a notamment écrit Tirez pas, je suis pacifiste ! (Théâtre Beith Lessin, 1982), Vendu (France Culture, 1991), Versus ou l’Histoire clarifiante de la famille Eglevau (Théâtre du Chaudron, 1991), Échec et mat (Théâtre Beith Lessin, 1992), Les Cerises au kirch, Faute d’impression et Ma mère voulait (trilogie autobiographique qu’elle interprète seule en scène dans des mises en scène de Nafi Salah en 2011, 2014 et 2017).
Depuis 2017, elle anime un atelier d’écriture à l’université Paris-VII.
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