Depuis seize ans, elle est enterrée vive dans ce monde de l’enfermement. Cette nuit est sa dernière dans la cellule des « partantes ». Hargne, angoisse, hystérie, attendrissement, gamberge, et surtout la peur, avant le face-à-face avec la « liberté ».
Ce texte figure également dans les éditions suivantes :
Jaz est une partition pour une actrice-musicienne, qui interprète avec son corps et sa voix toutes les nuances d’une perte.
Ce
monologue, ou plutôt ce dialogue entre une femme et elle-même, entre ce
qu’elle est et ce qu’elle était, entre sa présence et son absence,
réunit ces deux femmes et reconstruit l’identité amputée par le viol,
rendant à Jaz son z manquant.
Un texte percutant, composé dans une
écriture rythmique, sensuelle et sonore qui caractérise le jazz troué et
enlacé de Koffi Kwahulé.
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Anne-Laure raconte. La ferme de granit en Haute-Loire, les champs, les prés, et puis le souvenir de ce « dos », le dos d'André qui l’a bouleversée un matin. Jusqu’à ce qu’il se mette à changer, grossir, maigrir, loucher. Plus le même homme, ce Dédé…
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