Fille
Texte original en anglais traduit en français par
D'entrée de jeu, le Récit annonce qu'une femme enceinte a été éventrée. Derrière cet acte barbare, il y a Fille qui ne fait que répéter ce que son père lui a appris, car c'est lui qui sait.
Dans la ferme où Fille grandit au gré des récoltes, il y a Papa qui l'aime. Par-delà la ferme, il y a le monde des « bons qu'à prendre ». Une fois incarcérée, Fille se tait face aux policiers. Elle garde aussi le silence face à la femme médecin qui s'obstine pourtant à venir la voir et l'aidera peu à peu à démêler les fils de son histoire. Ainsi Fille pourra peut-être enfin comprendre, et parler.
Matt Hartley offre avec ce texte une fable aussi âpre que poétique sur l'innocence et la culpabilité. Mêlant récit et dialogues, sa force se trouve aussi dans la langue : nue, brute et sensible.
Dans la presse
"Matt Hartley offre avec ce texte une fable aussi âpre que poétique sur l’innocence et la culpabilité. Mêlant récit et dialogues, sa force se trouve aussi dans la langue, nue, brute et sensible." Véronique Hotte, Hottello (16 février 2024).
".../... Et c’est cette langue aride, surprenante, qui fait de ce qui pourrait n’être qu’un fait divers odieux, une fable qui nous questionne : qu’est-ce que le mal ? Comment lutter contre ? Comment renouer des fils qui, trop tendus peut-être, un jour ont craqué ? Où commence la culpabilité ? C’est par la parole, les mots, ou leur absence, que le monde est vu comme incompréhensible et dangereux ; mais c’est aussi par eux qu’il devient possible d’y trouver sa place et de vivre. Avec les autres." Patrick Gay-Bellile, Le Matricule des Anges n°255 (juillet 2024)
Prix & récompenses
Prix Godot (Normandie) 2023
Personnage(s)
- 3 homme(s)
- 3 femme(s)
- 1 narrateur·rice
Soutiens
- Ouvrage publié avec le soutien du Prix Godot (Normandie). Le texte a également reçu l'aide à la traduction de la Maison Antoine-Vitez, Centre international de la traduction théâtrale.