éditions Théâtrales

Édition papier (2013) 20,00 € acheter chez nos libraires
fiche modifiée le 08/12/2022

  • Collectif

Maladie de la jeunesse / Les Criminels

Traduction
À travers ces deux pièces, Bruckner vise le vertige de vivre et les petites compromissions qui rendent l'existence humaine si magnifique et méprisable. Elles sont livrées dans de nouvelles traductions dédiées aux scènes d'aujourd'hui qui rendent justice à ce dramaturge majeur. En dialoguiste hors pair, il use d'une langue précise et directe qui accentue l'actualité et la modernité sidérante de son théâtre.

Dans Maladie de la jeunesse, Marie se prépare à fêter son doctorat en médecine, à « enterrer sa vie de jeune fille » et à passer à l'âge adulte. Dans une pension autrichienne du début des années 1920, gravitent étudiants et oisifs, mais c'est la porte de la vie qui se ferme : leur vague à l'âme le dispute à un vrai désespoir entretenu par des manipulateurs qui souhaitent profiter de cette jeune chair. Cette pièce à la précision clinique montre l'effondrement des certitudes de ces jeunes gens.

Dans Les Criminels, datée de 1928, l'auteur fouille l'âme humaine en observant la vie d'un immeuble ouvert en plan de coupe. Les logements s'éclairent tour à tour et les spectateurs assistent au cheminement de certains habitants vers un crime. Puis les procès des protagonistes se tiennent dans différentes salles d'audience. Une fois que la justice des hommes a passé, les personnages se retrouvent dans l'immeuble pour rendre des comptes.
Dans la presse
"Deux pièces magistrales qui traitent, sous le prisme de la psychologie, des rapports humains dans les années 1920. Comme ancrés dans notre époque, les drames se nouent avec intensité, force et réalisme. (...) Un théâtre mordant dont on ne peut bientôt plus se passer."
L'Avant-scène théâtre
Avec introductions des traducteurs.
Soutiens
  • Ouvrage traduit et publié avec le soutien de la Maison Antoine Vitez. Traduit avec l’aide du ministère fédéral autrichien de l’Enseignement, des Arts et de la Culture.

Détail des textes présents dans ce livre

Maladie de la jeunesse

Texte original en allemand traduit par
Marie se prépare à fêter son doctorat en médecine, à « enterrer sa vie de jeune fille » et à passer à l'âge adulte. Dans une pension autrichienne du début des années 1920, gravitent étudiants et oisifs, mais c'est la porte de la vie qui se ferme : leur vague à l'âme le dispute à un vrai désespoir entretenu par des manipulateurs qui souhaitent profiter de cette jeune chair. Cette pièce à la précision clinique montre l'effondrement des certitudes de ces jeunes gens.
Personnage(s)
  • 3 homme(s)
  • 4 femme(s)
Genre(s)
Dramaturgie(s)
Durée

120 minutes

Les Criminels

Texte original en allemand traduit en français par
Cette pièce de l’Autrichien Ferdinand Bruckner écrite en 1928 est mise en scène par Richard Brunel en octobre 2011 dans la nouvelle traduction de Laurent Muhleisen à La Comédie de Valence, Centre dramatique national Drôme-Ardèche.

« Les Criminels ou la vie et le destin des occupants d’un immeuble dont la façade deviendrait transparente. Se dévoile alors l’intimité d’une micro-société hiérarchisée et unifiée par le sexe et l’argent. Derrière un vernis social, on découvre les mêmes médiocrités, les mêmes lâchetés, qui conduisent à la transgression de la loi, à l’atteinte aux mœurs, au vol, au crime. Puis quatre procès se déroulent dans un temps fictionnel identique afin que soient mis en valeur le cérémonial et le traitement différent des affaires. Le dernier acte lève le rideau sur l’état de l’immeuble après ce cataclysme judiciaire : tout a profondément changé, une nouvelle génération est propriétaire des lieux, assumant sans vergogne son pouvoir et ses valeurs. »
R. Brunel, metteur en scène, et C. Ailloud-Nicolas, dramaturge

« Bruckner était un “dialoguiste” hors pair, usant d’une langue précise, explicite, directe, qu’accentue encore la dimension d’actualité de la pièce. Il fallait aller au plus près de ce rythme effréné, de cette virtuosité dramaturgique tourbillonnante, de cette langue insolente. C’est à cette aune-là que se mesure la modernité proprement sidérante de cette œuvre. »
L. Muhleisen, traducteur
Ce texte figure également dans les éditions suivantes :
Durée

120 minutes

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