Brûler des voitures
Texte original en anglais traduit en français par
Par une maîtrise de l’agencement dramatique tout anglo-saxonne, Matt Hartley force la porte de trois appartements et fait peu à peu monter la pression au sein de trois groupes d’individus : de jeunes parents désemparés ; des amis au retour d’une soirée arrosée et tendue ; un couple cimenté par la passion et la méfiance mutuelle. Ces trois actes, se déroulant en temps réel sur une heure trente, pourraient constituer trois pièces courtes indépendantes, si ce n’était le brio avec lequel l’auteur enchevêtre les divers éléments du puzzle.
Car dans ce portrait d’une classe moyenne qui vise la maîtrise de soi et craint le scandale, il introduit un événement grave qui révélera la mesquinerie ordinaire, les compromissions quotidiennes et obligera les protagonistes à se regarder en face et tenter de retrouver leur dignité humaine... ou ce qu’il en reste.
Grâce à une langue effilée et efficace, Hartley livre un texte virtuose, véritable boîte à jeu pour les acteurs : ces trois huis clos confirment que l’enfer, c’est bien les autres.
Dans la presse
"Le style de Matt Hartley surprend par son dépouillement, un phrasé
simple, d’apparence anodine, mais qui recueille toute la dramatique
humaine."
Pierre Monastier,
www.profession-spectacle.com, interview de l'auteur et critique du texte (mai 2016)
Soutiens
- Publié avec le concours des Journées de Lyon des Auteurs de Théâtre.