éditions Théâtrales

Édition papier (2010) 14,00 € acheter chez nos libraires
fiche modifiée le 21/06/2018

Sans carte sans boussole sans équipement
Huit nouvelles pièces

Auteur d'un théâtre du mouvement perpétuel s'affranchissant des cadres de la page et de la scène, Noëlle Renaude invite à La Promenade, Sans carte, sans boussole, sans équipement.

Avec huit nouvelles pièces travaillant l’espace et le temps, elle va aux Racines de la tragédie ou dresse Le Tableau dans lequel s’immiscent, Par courtesy, les membres d’improbables familles. Au bout des Comptes, les Promenades accomplies de façon aussi parfaite que la graphie du chiffre 8, elle semble se résoudre à dire : Bon, Saint-Cloud. Comme un horizon géographique nécessairement provisoire…

Ludiques au sens le plus profond, c’est-à-dire dans une invite au jeu, ces huit textes érigent les mots en balises, pour une promenade qui, sans être rousseauiste, est renaudienne au plus haut point.

Prix & récompenses
Texte distingué par le Bureau des lecteurs de la Comédie-Française

Détail des textes présents dans ce livre

La Promenade

Ce texte pourrait très bien être une entrée dans un dictionnaire loufoquo-scientifique. C’est une digression littéraire sur une définition très personnelle de la promenade. Comme une invite à l’égarement volontaire dans ces sept autres textes, sans cartes, ni boussole.
Durée

15 minutes

Promenades

En revisitant les genres, Noëlle Renaude emmène lecteurs et spectateurs en Promenades. De la balade dans les bois à l'errance sentimentale, des êtres naviguent à vue entre les aléas de l'existence pendant que l'auteur explore de nouveaux territoires littéraires.

Si on y voit de sages lacs, des cygnes amicaux et des forêts paisibles, l'univers de Renaude est loin d'être lisse et propret. Attention aux aspérités en arrière-plan : des vies déversées au-dessus des balcons, des grosses familles ingurgitant de gros repas ou des amours lentement dépeuplées.

Grignotant le temps, multipliant les lieux et les cadres et jonglant avec la typographie, l’auteur tord le langage et l’histoire, leur fait rendre gorge, crier gare, pour inventer de nouvelles formes dramatiques à la théâtralité exacerbée. En imbriquant les situations comme autant de petits riens, Renaude propose à la scène et au fauteuil un tout ludique et jouissif.

Ce texte figure également dans les éditions suivantes :
Personnage(s)
  • 6 homme(s)
  • 6 femme(s)
  • 2 enfant(s) et adolescent(s)
    • 1 fille(s) et adolescente(s)
    • 1 garçon(s) et adolescent(s)
Durée

45 minutes

8

Le parcours de cinq personnages dans le labyrinthe d'une maison, entre cour et jardin. Cette course folle, japonisante et géométrique forme le doux chiffre de 8 : infini, parfait, à la fois rond et objet de rencontre…
Personnage(s)
  • 4 homme(s)
  • 4 femme(s)
Genre(s)
Durée

30 minutes

Comptes

Cela aurait pu s’appeler aussi La Frêle, le Gros et le Géant ou La Rousse, le Blond et le Brun, mais finalement c’est comptes. Parce qu’il s’en passe des choses et qu’il faut tenir la comptabilité de tout cela : d’abord des déambulations urbaines, puis cela s’envenime, et cela s’achève par une hécatombe. Haletant.
Durée

25 minutes

Par courtesy

Si la musique adoucit les mœurs, une partie de barbecue peut elle, en revanche, occasionner bien des désagréments. Heureusement, il reste la politesse, mise en péril par la chamaillerie, et la courtoisie, avant de retourner au silence.
Personnage(s)
  • 1 ou plusieurs acteurs
Dramaturgie(s)
Durée

45 minutes

Le Tableau

Que celui qui ne s’est jamais installé confortablement sur un banc ou les fesses dans l’herbe (peu importe) pour observer ses contemporains se mouvoir dans l’espace du Tableau que représente son champ de vision, lui jette la première pierre. Disputes, cris, émotions, petits drames : le tout en couleurs et en stéréo, c’est mieux que la télévision.
Personnage(s)
  • 1 ou plusieurs acteurs
Thème(s)
Dramaturgie(s)
Durée

30 minutes

Bon, Saint-Cloud

Presque toute une vie dans l’espace-temps d’un seul après-midi : bonjour l’éclatement des trois unités. Passe encore le lieu (Saint Cloud est et restera figé), mais le temps s’envole sans qu’on y prenne garde d’une réplique à l’autre. Et l’action, que dis-je les actions : elles sont indénombrables.
Personnage(s)
  • 2 homme(s)
  • 2 femme(s)
Genre(s)
Durée

30 minutes

Racines

Réécrire Phèdre pour qu’elle soit jouée en 9 minutes ? Pari insensé, mais tenté et gagné par Noëlle Renaude. Tout y est. Les amours interdits, contrariés, le mort qui finalement ne l’est pas, et le poison final. Aux racines de la tragédie, quoi.
Personnage(s)
  • 2 homme(s)
  • 2 femme(s)
Genre(s)
Dramaturgie(s)
Durée

10 minutes