Avec ces deux textes aux formes et aux langues différentes, nous assistons à la naissance d’une écriture. Gaëlle Axelbrun use autant d’une adresse puissante que d’aphorismes poétiques pour un théâtre de l’intime, forcément politique.
Un été, Roxane est victime d’un viol. Le soir même, elle rencontre les Loubardes, deux jeunes femmes qui deviennent ses alliées. Ensemble, elles tentent de raconter l’après et la quête de réparation : la justice, le travail du sexe, l’amour et le pouvoir des mots. Requin velours est un texte à la poésie brute, tantôt cru et violent, tantôt doux et onirique, qui s’empare avec vitalité de la question des violences sexuelles.
90 minutes
Loin de la boue où l’on s’endort est le récit d’une fratrie au rythme des saisons. Paula, Anna et Corto recomposent leurs souvenirs d’enfance et posent des mots sur le silence, la tristesse de la maison et leur désir de fuite. Entre eux, la parole circule, contribuant à brouiller les frontières des individualités.
60 minutes