Ces trois pièces aux distributions modulables sont unies par la perte d’un père ou d’un fils, mais également par la langue charnelle empreinte d’une grande virtuosité et d’une précision romanesque, révélatrice, une nouvelle fois, du théâtre de Koffi Kwahulé.
Dans L’Odeur des arbres, on assiste au retour d’une femme dans sa ville natale, en Afrique, après plusieurs années d’absence. Elle revient, mue par la nécessité de connaître les circonstances de la mort de son père. Mais sa fratrie, comme cette terre d’enfance, s’est modernisée et lui est devenue hostile.
90 minutes
Un couple désorienté par le décès récent de leur fils, soldat en Afghanistan, tente de renouer le fil de leur vie en menant des ateliers d’écriture en prison. Matéo, un jeune détenu, les fera vaciller entre réalité et fantasme.
90 minutes
Un jeune homme, Ti’zac, voudrait comprendre les raisons de la disparition de son pêcheur de père, et soupçonne le bateau qui longe la côte de l’avoir happé. Mais la petite communauté s’en moque, trop occupée à manger et aimer. Jusqu’au jour où Ti’zac enjambe la peur. Une farce savoureuse sur la transmission.
80 minutes