C’est l’été aux Enchantements. Accablé·e par la chaleur, chacun·e rêve d’un ailleurs : Dubaï ou Marseille, peu importe, tant qu’il y a la mer.
Alors que les darons sont au café et que les enfants défilent en direction de la piscine municipale irrémédiablement fermée, un plan en or voit le jour. Pour passer le temps et gagner de l’argent, deux groupes d’adolescent·es font fleurir des piscines en haut des immeubles, se livrant à une compétition enflammée qui oppose filles et garçons. L’eau, comme la vie, s’infiltre partout.
Clémence Attar extrait des « bruits sourds des grands ensembles » une poésie urbaine vivante et retranscrit avec justesse les rituels, attitudes et paroles de l’adolescence. Un texte polyphonique à l’humour débordant qui dépeint la vie d’une communauté redoublant de créativité.
Dans la presse
"Un hommage à l'eau, tout en poésie, car l'eau reprend ses droits, s'insinue, s'infiltre partout, comme la vie. Un conte moderne très agréable et très original, dans son écriture et sa conception."
Josiane Chériau, Un livre, un jour, Radio Zinzine (avril 2023)
"[Un texte] tout à fait saisissant par sa forme et on ne peut que souhaiter assister à une représentation prochaine."
"[L'autrice] nous entraîne, derrière les apparences, dans le quotidien de ces
jeunes qui rêvent business dans un monde qui en a fait l’alpha et
l’oméga de toute réussite. Ils ne sont pas résignés, alors que la
société n’est pas tendre pour eux. Mais tout est possible, y compris
d’installer une piscine dans un appartement vide au dix-septième étage
de l’immeuble Les Magnolias. [...] Pas de misérabilisme, mais une créativité, une envie de vivre qui font
plaisir à voir. Et à lire. On a envie de les rejoindre autour de la
piscine."