L'Arbre à sang
Texte original en anglais traduit en français par
Dans une ferme isolée, une mère et ses deux filles viennent de mettre fin à
leur calvaire en tuant leur mari et père. Confrontées au problème de ce
corps qu’il faudra bien faire disparaître, elles connaîtront tour à
tour satisfaction, exaltation, puis sidération, culpabilité, peur et
enfin libération.
Au fur et à mesure des visites qu’elles reçoivent,
on frémit avec elles que leur crime soit découvert. Mais chaque
visiteur, faisant mine d’ignorer la présence du cadavre, donne conseils
et avis pour s’en débarrasser.
Ces trois femmes prennent en charge le
récit, tout en incarnant leur propre rôle ou les autres personnages
selon les besoins. L’Australien Angus Cerini livre une fable noire sur
le laissez-faire des violences sexuelles et domestiques, un conte sans
pitié qui renoue avec le mythe, dans une langue rythmée et concise,
grâce à une traduction au plus près de l’écriture.
Dans la presse
"Nous sommes dans un conte noir, très noir, où la morale vole en éclats,
comme un rituel sauvage de purification. La pièce est dérangeante, elle
remue les tripes, c’est le moins que l’on puisse dire. Elle est
transfigurée par la langue inventée par l’écrivain australien. Une
langue rude, heurtée, une langue-matière, magnifiquement retranscrite
dans la traduction de Dominique Hollier."
Soutiens
- Ouvrage traduit et publié avec le soutien de la Maison Antoine Vitez - Centre international de la traduction théâtrale. Traduction soutenue par l’ambassade d’Australie dans le cadre d’Australia Now France 2021-2022
Plus d'informations
En savoir plus :
Le contexte menant à l'écriture
L'écriture au jour le jour
L'appropriation du texte
L'Arbre à sang : présentation par l'auteur
L'Arbre à sang : les difficultés d'écriture