La tension entre imaginaire et réel, entre mythe et authenticité, traverse les deux textes de Sabryna Pierre. Deux pièces aux distributions modulables et aux univers rares, aussi inventifs qu’immédiatement concrets.
Dans Personal Jesus, on suit la dernière nuit d’errance d’une star du rock adulée et subversive, mystérieusement disparue en 1995. Par des rencontres réelles – une fan qui découvrira le vrai visage de son idole – ou imaginaires – le chien Snoopy au fond d’un lac, lieu où sera moralement jugé le musicien –, l’autrice vise à retirer le fard qui compose l’image publique d’une personnalité pour révéler sa nature profonde.
90 minutes
Le rapport à la mort comme élément pivot est également présent dans Swan Song : Olga, jeune pianiste plongée dans le coma, tente de convaincre la Mort de la laisser en vie le temps de ses adieux artistiques. Pendant ce temps, le neuroscientifique en charge de surveiller l’activité cérébrale de la musicienne s’interroge sur le sens de son engagement dans la recherche.
45 minutes
