Kroum l’Ectoplasme
Texte original en hébreu traduit en français par
Kroum l’Ectoplasme rentre au pays. Il n’a rien vu, rien appris, rien vécu, si ce n’est la conviction que les humains sont définitivement classables en deux catégories : ceux qui savent profiter de la vie et ceux qui en sont incapables.
Dans la presse
"Faire rire, faire pleurer : c'est la marque des chefs-d'œuvre. On peut les adapter, les transposer, ils parlent au présent."
Armelle Héliot, Le Figaro (janvier 2018).
"Écrite en 1975 par Hanokh Levin, enfant terrible de la scène israélienne disparu en 1999, Kroum l’ectoplasme relève de la comédie. Joyeuse, gaillarde, populaire – ce qui ne signifie pas boulevardière, comme, trop souvent, on la considère en France. Mais aussi cruelle, désenchantée sur la marche de l’univers et d’une petite humanité croquignolette et médiocre, aux prises avec le conformisme, la solitude, le perpétuel échec, l’impuissance à être. Ou plutôt condamné « à ne jamais être, avant même de naître »."
Didier Méreuze, La Croix (janvier 2018).
On n’oubliera pas ce moment de grâce : quand l’infirmière valse en poussant Tougati dans son fauteuil roulant, il y a là quelque chose de fulgurant, qui serre à la fois et cœur et enchante à la fois, pas besoin de surtitres.
Jean-Luc Porquet, Le Canard enchaîné (janvier 2018), à l'occasion de la mise en scène de Kroum par Jean Bellorini au Théâtre Gérard-Philippe - CDN.