Sous la plume de Sylvain Levey, l’école devient le miroir de notre société et de sa consommation effrénée. Il recense ces affaires futiles ou utiles que la pub et les goûts tentent d’imposer aux enfants.
Il montre ces choses qui révèlent ce qu’on est ; il dévide la complainte du progrès ; il dresse un inventaire sensible de ces objets inanimés racontant toute une histoire de France, des sans-culottes… aux sans-papiers.
À coups de petites chroniques poétiques ou d’aphorismes politiques, vrais matériaux pour la scène, l’auteur observe la relation entre les habits et les enfants et lance ici un pavé, comme un petit manuel d’instruction civique.