B.A.B.A.R. (le transparent noir)
Sortir de la nuit 1
Dans la vieille maison familiale, les mensonges et les fantômes du passé affleurent à la mémoire des six personnages qui les invoquent – parfois malgré eux. Le souvenir de la colonisation plane comme une ombre sur ce théâtre du clair-obscur, où se tapissent le racisme et la peur de l’autre. Le jardin, les vieux murs et même le chat : tout est bruissant de secrets enfouis, cachés, oubliés.
L’auteur s’empare de sujets encore brûlants dans nos sociétés contemporaines – la blanche culpabilité d’avoir enchaîné l’Afrique et la difficulté, pour certain.e.s, d’assister à la fin de ce règne et d’admettre leur part de responsabilité. Mais comment nous affranchir du poids de nos fautes ?
Un texte à l’humour mordant, qui nous entraîne dans un voyage au bout de la nuit dont on ne sort ni reposé ni glorifié, mais en éveil. Une distribution ample (une quinzaine de figures) dont six comédiens peuvent s’emparer.
Personnage(s)
- 3 homme(s)
- 3 femme(s)
- ou 6 femmes, 4 hommes, 5 pays et 1 chat