Metteuse en scène et autrice, Mathilde Souchaud est d’abord formée comme comédienne à l’Ensatt (Lyon), et entame sa vie professionnelle d’actrice sous les directions de Jean-Pierre Vincent et Catherine Anne.

En 2016, elle crée Studio monstre, compagnie théâtrale pour les écritures dramatiques contemporaines. La compagnie est soutenue par la DRAC Nouvelle-Aquitaine dans le cadre des « Résidences partagées », puis devient artiste impliquée à La Nef à Pantin. Au sein de Studio monstre, Mathilde Souchaud met en scène des textes contemporains : Mon bras de Tim Crouch, Love & Money de Dennis Kelly, Les Toilettes de l’entreprise de Tristan Choisel. En 2020, pour sa mise en scène de Rémi Béton de Mathilde Martinage, elle reçoit l’aide à la mise en scène de Beaumarchais — SACD.

Au sein de Studio monstre, elle partage aussi les prémices de son travail d’écriture avec La Modeste Proposition, variation monologuée autour de Modeste Proposition de Jonathan Swift (2016), et Alice ou le Voyage intérieur, adaptation d’Alice aux pays des merveilles de Lewis Carroll (2019), deux seules en scène, et l’adaptation de la pièce England de Tim Crouch pour le spectacle France, pièce de cœur (2025).

En 2020, elle écrit Les Échos de la forêt, texte repéré par les comités de lecture À mots découverts et Troisième bureau, lu à la Mousson d’été, sélectionné pour le prix tout public des Écrivains associés du théâtre, pour le prix des lycéens De livre en livre et le prix des Journées de Lyon des autrices et auteurs de théâtre. Le texte est publié aux éditions Théâtrales en 2022. La même année, L’Éclat – scène conventionnée d’intérêt national art, enfance et jeunesse de Pont-Audemer et l’Onda lui passent commande pour Semeurs de panique, texte destiné au podcast théâtral jeunesse « Studio Panache », qui sera mis en scène par la compagnie Elvis Alatac. En 2023, elle achève Les Chiennes, lu lors du festival Texte en cours. En 2024, elle écrit Une histoire d’amitié, commande des labos En Acte(s), dont la maquette est présentée au festival Les Contemporaines. Les Chiennes est lu pour les Lundis en coulisse, puis fait l’objet d’un cahier dans le sixième numéro de la revue La Récolte.