« L’arc-en-ciel est la seule imagination qui peut être vue avec les yeux » (p.11)
J’ai été sensible à l’omniprésence de la peinture et de la couleur : que représentent-elles pour Henri Bornstein ?
Sa relation à son fils, peintre.
La couleur est un vecteur pour le personnage pour entretenir sa relation au monde, aux autres.
L’adolescente a besoin d’une forme de traduction émotive qui passe par la couleur : l’arc-en-ciel est sans doute la métaphore de quelque chose qui est peut-être perdu, ses couleurs en morceaux sont l’image de la vie en morceaux.
La pièce n’a pas encore été montée, qu’imagine Henri Bornstein pour la scène ?
Henri Bornstein pensait à une jeune comédienne travaillant avec Wajdi Mouawad, son énergie lui rappelant l’énergie du personnage de Mersa Alam. Mais sinon, il était purement dans l’écriture, ayant même pour objectif de se dégager complètement d’une possible version scénique. Donc, le texte est exempt de liens extérieurs. L’auteur a ressenti un grand enfermement dans l’écriture.
[/Entretien réalisé par Audrey Liébot en février 2010/]