On peut le donner aux élèves et faire naître chez eux des connotations et élaborer quelques premières hypothèses. Ce titre est mystérieux, évocateur d’une certaine douceur grâce aux sonorités des deux mots employés et on verra qu’il constitue une clé de lecture pour la pièce toute entière.
Peu à peu, les élèves progressent dans une enquête sur l’univers du personnage principal. On propose ici plusieurs moments cycliques de lecture pour avancer vers l’éclaircissement de plusieurs mystères.
Il est intéressant de proposer aux élèves de parcourir l’ouvrage afin de déterminer de suite la spécificité de l’écriture dramatique. Les élèves repèrent :
De suite, on peut prononcer le mot de monologue et le définir ; travailler sur le mode énonciatif de ce texte. Le repérage des pronoms permet de se rendre très vite compte qu’il s’agit d’une prise de parole individuelle et solitaire. En observant les accords des adjectifs ou des verbes, on voit qu’il s’agit d’une fille dont on ne connaît pas le prénom. On peut ensuite se pencher sur le cadre spatio-temporel de l’œuvre afin d’établir les horizons d’attente du lecteur, les informations incontournables délivrées par la situation d’exposition : très incomplète, celle-ci n’en attise pas moins la curiosité et donne envie de connaître cette jeune fille, de savoir la raison pour laquelle elle prend ainsi une parole publique, sous la forme d’une confession.
On peut lister toutes les hypothèses et les attentes des élèves puisque le texte fonctionne d’emblée sur le mystère, le secret :