Carnet artistique et pédagogique
Quels sont vos auteur·rices préféré·es ?
Gary D. Schmidt, Delphine de Vigan.
Vos héro·ïnes de fiction ?
J’ai honte… le comte Olaf dans Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire (excellente série de livres que je recommande à partir de 9 ans). C’est un horrible personnage, méchant, égoïste, sournois et qui pue ! Mais tellement excentrique, tellement inventif, un vrai génie du mal… Le personnage de Gabriel dans Il a a beaucoup souffert Lucifer pourrait lui ressembler (à une toute petite échelle et en plus sympathique tout de même).
Sinon, (j’ai honte encore), le personnage d’Yzma dans le génialissime dessin animé Kuzco. Encore une méchante… mais tellement drôle, folle et intense…
Quelle musique écoutez-vous ?
Très peu hélas, j’écoute plutôt ce qui passe à la radio… et les chansons de comédies musicales !
Quelle musique écoutiez-vous au moment d’écrire le texte ? Ou bien travaillez-vous dans le silence ?
Je n’écoute jamais de musique en écrivant un texte : je dis les répliques en même temps que j’écris.
Quel·les sont vos peintres, plasticien·nes/des œuvres plastiques, tableaux préféré·es ?
Hélas, je ne suis pas spécialement sensible aux arts plastiques et je n’ai aucune connaissance dans ce domaine… Aucun donc !
Vos films/cinéastes préféré·es ?
Pour les cinéastes, j’ai beaucoup aimé Baz Luhrmann avec sa Trilogie du Moulin Rouge, le réalisateur Hirokazu Kore-eda ou encore Mamoru Hosoda dont j’adore tous les animés : Le Garçon et la Bête, Summer Wars, Miraï…
Concernant les films je suis plutôt cinéphile et j’aime autant les films français, anglais, américains ou japonais… Mais là où je suis le meilleur des spectateurs, c’est toujours devant l’animation japonaise. Ma perle depuis quelques années reste A Silent Voice, de Yoshitoki Ōina.
Vos acteur·rices préféré·es ?
Meryl Streep. Une actrice très sensible avec toujours un fond comique.
Qu’aimez-vous voir sur scène ou au cinéma ?
Des choses qui me font rire et pleurer. Qui me touchent au cœur et me donnent envie de prendre les personnages dans mes bras, pour les consoler.
J’aime aussi les situations où les personnages sont mis dans des postures de désespoir terribles et parviennent malgré tout à rire d’eux-mêmes, à se jeter à corps perdu dans ce qu’il y a de plus ridicule et honteux en eux… pour sauver la situation.
Ça me semble tellement humain…
Une œuvre qui vous aurait particulièrement marqué ?
Récemment le roman Luke et Jon de Robert Williams, pour les adolescents.
Pourquoi ?
Parce que ça parle de sujets auxquels je suis très sensible et qui me mettent tout de suite en empathie avec les personnages. Ici, le portrait de deux adolescents « amochés » par la vie. Qui se lient d’une amitié fraternelle… et qui doivent s’occuper de la tristesse de leurs parents… avec toujours beaucoup d’espoir à la fin.
L’endroit où vous écrivez en général ?
Le plus souvent chez moi, sur mon bureau, mais je fais souvent des aller retour dans les classes pour me nourrir de l’énergie des enfants.
L’endroit où vous avez écrit ce texte précis ?
Celui-ci je l’ai écrit à 100% chez moi, il me semble. Un peu à Paris, puis un peu à Lyon alors que je déménageais.
Les objets qui vous entouraient alors ?
Je ne suis pas quelqu’un qui aime s’entourer de trop d’objets, encore moins quand j’écris. Ceci dit, j’ai toujours sur mon bureau une petite figurine de « Totoro » que je regarde quand j’écris.
Sur quel support écrivez-vous ?
D’abord sur des les cahiers de classes usagés de mon frère, ensuite sur des petits calepins personnel et enfin sur l’ordinateur !
Le moment de la journée où vous écrivez ?
C’est très aléatoire, mais je crois que j’écris de plus en plus l’après midi ! je suis particulièrement productif si j’ai pu faire une sieste avant d’écrire je dois dire…
Des sons/odeurs/couleurs qui vous sont cher·es ?
J’aime le vert, le rouge et le jaune. Quand j’imagine les mises en scène de mes textes, j’imagine toujours beaucoup de rouge… une couleur passion !
Pour les sons, je dirai que j’ai quand même en moi la pulsation du flamenco et des talons qui tapent très vite sur le sol (mon père est guitariste de flamenco).
Votre occupation favorite ?
Jouer ! Inventer ! Rire ! Aller au restaurant…
Quels sont les objets dont vous ne vous sépareriez pour rien au monde ?
Je ne suis hélas pas très attaché aux objets… mais je constate que j’ai un nombre incalculable de stylos qui traînent un peu partout chez moi (plus d’une centaine !), dans mon bureau bien sûr, dans mon sac à dos, dans ma pochette d’ordinateur, au milieu des fourchettes et des couteaux de la cuisine, sous le lit… et forcément dans la salle de bains à côté du savon !
Votre idée du bonheur ?
J’aimerais tellement la trouver…
Mais sûrement arriver à être dans le don de soi sans devenir l’esclave des autres…
Quel serait votre plus grand malheur ?
Passer plus de 24 heures sans rire. Subir un isolement forcé sans personne pour toucher ma peau.
Ne plus jamais revoir mon frère.
Ce que vous voudriez être ?
J’aimerais être plus.
Mais je pense qu’il faudrait que je sois juste ça.
Le lieu où vous désireriez vivre ?
J’adore la France. Et honnêtement je pense qu’il y fait plutôt bon vivre et que je suis chanceux d’être né sur cette partie du globe.
Mais je caresse le secret espoir de vivre au Japon un de ces jours. Pour au moins une année…
Les 10 mots qui vous accompagnent ?
Joie. Énergie. Action. Jeu. Riretpleurer. Délire. Excitation. Sensible. Plus. Mince.
Quel est votre état d’esprit aujourd’hui ?
Un brin circonspect étonnamment.