Cette scène paraît idéale pour un travail sur la voix, les accents.
On pourrait aussi en faire la base d’un travail interdisciplinaire français/anglais /allemand, sachant que le capitaine Jorgensen a un nom aux consonances danoises, une langue qui précisément se nourrit d’allemand et d’anglais.
Consignes à donner aux élèves :
vous repérerez dans le texte du capitaine Jorgensen les mots qui existent réellement en anglais et en allemand et ceux qui en sont une sorte de réécriture amusée. Vous pourrez ensuite traduire en anglais/en allemand les mots fantaisistes.
On remarquera qu’à plusieurs reprises, dans l’écriture, des personnages apparaissent dans la pièce sous la forme de leurs voix. C’est le cas dans la scène 4, « Brumes », avec la voix, non nommée, de celui que l’on devine être un officier gardant la ville. C’est aussi et surtout le cas pour la Bête. Le relevé de tous les passages didascaliques et des répliques attribuées à la Bête permettra de travailler la construction du personnage, avec ses flous et ses incertitudes.
Un autre leitmotiv de la pièce concerne les scènes de pleurs de Bernardine.
Consigne à donner aux élèves :
vous repérerez tous les passages concernés par les pleurs de Bernardine et en proposerez une mise en voix permettant de faire comprendre qu’elle pleure grâce à des oignons !