Dès le point de départ du travail, l’échauffement se fera en cercle, pour permettre à chaque participant d’exister sous le regard les uns des autres.
Après avoir pratiqué quelques exercices physiques de base pour échauffer et décontracter le corps, les élèves s’entraînent à la respiration abdominale. Ils inspirent par la bouche ou le nez le plus longtemps possible et rejettent très lentement l’air inspiré le long de la colonne d’air jusque dans le ventre
On propose de faire un tour des prénoms, chacun dit le sien en s’adressant au groupe en cercle, sans intention particulière, de façon neutre mais audible et claire pour tous.
On demande ensuite de venir dire pour tous son prénom, éventuellement au centre du cercle, en accompagnant ce mot d’un geste qui soit visible de tous et si possible qui retienne l’attention.
Si les élèves du groupe ne se connaissent pas, on leur demande d’être attentifs au prénom des autres.
On poursuit l’échauffement par une variante d’un exercice qui consiste à se concentrer ensemble et à être à l’écoute les uns des autres en utilisant les prénoms. Toujours en cercle, un élève prononce le prénom d’un camarade, celui dont c’est le nom se baisse, ses deux voisins se tirent un coup de revolver avec le geste et le bruit, le premier qui tire a gagné, le second est éliminé. A la fin, on se bat à trois. Cet exercice renforce l’attention et crée une dynamique du groupe.
On demande aux élèves d’apprendre une phrase du texte de la pièce par cœur, peu importe le personnage retenu. Le professeur laisse le choix à l’élève après avoir pris connaissance du texte ou au moins d’extraits lus, ou bien il fait tirer au sort par les élèves une réplique dans un ensemble composé par lui-même. On peut se limiter ou non aux répliques de Dalton et Pace. La phrase est apprise par cœur, de sorte que l’élève n’ait plus besoin du papier.
Pour travailler l’articulation de la voix mais aussi pour renforcer la volonté d’exister devant les autres, on peut proposer de se placer en deux lignes. Chaque participant d’une ligne doit dire, à la personne directement en face de lui dans l’autre ligne, sa phrase de sorte d’être entendu du partenaire qui se trouve en face. Chacun doit donc couvrir le bruit de la voix des autres et se faire comprendre à distance. On fait le bilan au bout de quelques minutes de ce que les participants de la ligne qui écoutaient ont entendu et retenu de la phrase qui leur était adressée.