Commencer par un exercice de respiration. Idéalement, cet exercice se pratique au sol, mais il est tout à fait possible de le faire assis, les yeux fermés, le dos bien droit et les mains posées sur les cuisses.
Si les élèves sont allongés sur des tapis de sol pour ne pas avoir froid, demandez-leur de fermer les yeux, les mains placées le long du corps. La respiration suit son rythme, puis se ralentit, jusqu’à être la plus longue possible. Cela peut durer quelques minutes, le temps que tous les élèves se concentrent. Une fois que tous vos élèves semblent prêts, essayez ensemble de synchroniser vos respirations. Le but, bien sûr, n’est pas de contraindre sa respiration, mais d’être à l’écoute les uns des autres. Jouez le rôle du métronome pour aider vos élèves à se mettre au diapason.
Ensuite, travaillez les sons. Demandez à vos élèves de faire un son, sans crier, en formant un tout petit « o » avec les lèvres. Puis, tout en maintenant le son, demandez-leur d’étirer leurs lèvres sur le côté (comme pour faire un « oui ») puis de haut en bas. Enfin, demandez-leur de réciter les voyelles (ou leur dernière leçon de grammaire !) en exagérant leur articulation. De même avec toute onomatopée de votre choix.
Ensuite, demandez à vos élèves de se relever tout doucement, d’abord en se tournant sur le côté, puis en s’aidant de ses mains pour s’asseoir. Le dos bien droit, on pratique quelques échauffements : on frotte, doucement, ses mains l’une contre l’autre, puis ses joues, ses bras, son ventre, ses jambes, ses pieds. Puis, on joue à se faire la grimace : on écarquille les yeux, on ouvre bien grand la bouche, on fronce ses sourcils, etc. (En bref, on réveille les muscles de son visage et on les échauffe !)
Enfin, on se relève tout doucement.
Et alors, on marche dans la salle de classe. Au pas normal, sans se presser. La seule règle est de ne pas se toucher les uns les autres. Puis, les élèves doivent suivre vos instructions : marche plus rapide, encore plus rapide, plus rapide encore, stop ! on recommence, on accélère, on ralentit, etc. On peut aussi jouer sur l’intention : marchez comme si vous étiez joyeux, en retard, en colère, triste, affamé… ou bien sur l’environnement : marchez comme s’il pleuvait, ou si vous étiez en plein soleil, etc.
Puis, demandez à un élève de donner le pas, sans instruction verbale. Ses camarades doivent l’observer pour comprendre ses intentions et faire comme lui.