La Maison des morts
Dans les chambres, on gît, on perd la mémoire, on râle, on attend, on reproche, on quémande, on ordonne, on chavire, on tombe, on menace, on soupire, on piaille, on dort (debout, assis, couché), on se plaint, on s’en veut, on s’envoie les mots à la figure, on hoquette, on étouffe, on meurt. De chambre en chambre, de lieu en lieu. Elle (la Femme à la natte), nous guide, plus qu’humaine (vaincue, folle, tueuse), éternelle.
Une version scénique de ce texte est disponible en version papier et numérique
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