Qui n’a jamais entendu le nom d’Antigone ? Celle qui se dresse contre l’injustice demeure plus que jamais une source d’inspiration et un modèle.
Suzanne Lebeau s’est emparée de ce mythe pour le raconter à hauteur d’adolescent·e. Depuis la méprise fatale d’Œdipe, tuant son père et épousant sa mère, jusqu’à la révolte d’Antigone, refusant de laisser son frère sans tombeau et enfreignant l’interdit de son oncle Créon, elle redonne vie à cette histoire terrible et fascinante.
Mêlant le récit du chœur aux voix de Créon et d’Antigone, la pièce dévoile toute la complexité des liens du sang et interroge : que doit-on suivre, la loi ou notre conscience ? Et qu’est-ce que gagner veut dire ?
Dans la presse
"Si Suzanne Lebeau revisite le mythe d’Antigone et d’Œdipe,
dans une langue claire, simple et poétique, c’est pour mieux le rendre accessible aux lecteurs adolescents et en extraire l’universalité. L’insoumission face à l’injustice des lois, la quête de sens et d’absolu d’Antigone, hors de tout compromis possible, l’aveuglement meurtrier des deux frères et de Créon pour conserver leur pouvoir, tout concourt à résonner en nous avec une grande actualité."
Revue InterCDI (n°291 - mai/juin 2021)
"Dans la pureté de sa narration, l'autrice québécoise dévoile l'intégrité d'Antigone. Parce qu'au XXIe siècle les problèmes de déontologie se multiplient, à sa manière, Antigone, arrêtée par un pouvoir mal assis et en quête de légitimité, force encore l'admiration. Mais dans cet affrontement, Antigone meurt et Créon règne seul, infiniment triste. Donne à réfléchir !"
Sélection 2021 des 100 titres de la Revue des livres pour enfants du CNLJ (Centre national de la littérature pour la jeunesse) / BnF (décembre 2021)
Cette réécriture du mythe toujours actuel par Suzanne Lebeau vaut, en particulier, par sa relecture des personnages [...] Elle s’inscrit dans le fil d’une histoire où il n’y a ni vainqueur, ni vaincu, mais des doutes et des questions.
Un texte très actuel, qui vise à mettre à la portée de tous l’histoire
d’Œdipe et d’Antigone, et aussi de faire réfléchir sur notre propre
vision du monde."
Michel Driol sur Li&Je (2021)