Lapsus chevelü
Lapsus chevelü a pour projet de transphormer le monde. Elle s’intéresse donc à tout ce qui, dans le monde, déstabilise les repères établis pour créer des beautés nouvelles.
Revendiquant sa nature parasitique, convaincue qu’il n’y a de beauté que monstrueuse, elle s’efforce de comprendre les systèmes pour les faire disjoncter en beauté. Parmi ces systèmes qu’elle détourne passionnément : les récits, les genres, les grammaires, les ortoghraphes.
Lapsus
chevelü affiche crânement son identité trans* : transculturelle, transdisciplinaire, transgénérationnelle, transcendentale surtout.
Tout·e trans·e est pour elle un moyen autant qu’une fin.
Elle prend pour matériau de prédilection tout ce qui se prête au détournement, dans la littérature, la musique, les arts plastiques — Ovide, Shakespeare, Lara Fabian, pour n’en citer que quelques uns. Lapsus chevelü est profondément pacifique, et tire donc à coups de canon sur tous les canons, notamment esthétiques.
Lapsus chevelü suit un projet au long cours autour des Métamorphoses d’Ovide, qu’elle se propose de métamorphoser à son tour en un spectacle monstrueux. Projet accumulatif, il consiste en la création de formes autonomes prévues pour s’agencer, à l’instar du poème d’Ovide, en un
ensemble plus large — qui n’interdit bien sûr nullement les digressions, encore moins les transgressions.
Créée en 2017, la compagnie Lapsus
chevelü est implantée en Région Centre — qui, comme son nom l’indique, est l’épicentre de la transphormation du monde.
Vous ne le savez pas, mais en ce moment même, vous êtes en train de participer à une performance de Lapsus chevelü.
fiche modifiée le 18/12/2024