Né à Alger le 9 novembre 1939. Mort assassiné le 20 avril 1983.
Après des études à l’Institut d’études politiques de Paris, il consacre sa vie au théâtre, au jeu, à la dramaturgie, mais surtout à l’écriture.
Une carrière fulgurante qui trouve sa voie propre après qu’il a rejoint Robert Gironès et le Théâtre de la Reprise en 1975 à la direction du Théâtre du Huitième Centre dramatique national, à Lyon. En tandem avec Bernard Chatellier, il y assure la fonction de dramaturge permanent du théâtre. Au cours de sa collaboration artistique avec la compagnie de la Reprise – qui durera jusqu’à sa disparition brutale en 1983 – sa vocation d’écrivain de théâtre se confirme. C’est de la connivence avec l’équipe artistique de la Reprise (acteurs, dramaturge, scénographe) et de la complicité avec son metteur en scène, que naîtront successivement le projet, puis l’écriture de ses pièces. Quatre d’entre elles seront créées par Gironès à Lyon, Gennevilliers, Aubervilliers, Poitiers, Strasbourg.
Disparu prématurément en 1983, il nous laisse six pièces de théâtre, dont plusieurs encore inédites.
Pour aller plus loin, vous pouvez aussi lire
cet article de Brigitte Salino, publié par
Le Monde en 2008 à l'occasion de la mise en scène de
Et pourtant ce silence ne pouvait être vide... de Michel Cerda au Théâtre national de Strasbourg.
ThéâtreEt pourtant ce silence ne pouvait être vide… (1978), Quimperlé, Éditions La Digitale, 1979 (épuisé).
Entendu des soupirs (1979), Paris, Éditions Jean-Claude Lattès, 1981 (épuisé).
La Vie et la mort de Christopher Marlowe, dramaturge élisabéthain qui s’intitulera
L’Homme défait (1989-1983/, inédit.
Nobody is perfect (1981), inédit.
Un peu de temps à l’état pur (1982), Philippe Macasdar Éditeur, Genève, 1987 (épuisé).
Algérie 54-62 (1983) suivi de
Et pourtant ce silence ne pouvait être vide… (1978), Paris, Éditions Edilig, coll. « Théâtrales », 1986 (épuisé) ; réed. Éditions Théâtrales, 2002.