Ces répartitions du texte qui cassent l’habituelle représentation en prenant en charge collectivement les personnages, conduisent à ce que tous soient en permanence « sur scène ».
Les acteurs / lecteurs en attente seront à vue, en regard, partageant le travail de leurs camarades en jeu, attentifs à la part d’histoire qu’ils sont en train de raconter. On pourrait faire la comparaison avec les remplaçants sur le banc de touche en football. L’idéal serait qu’ils vivent « la partie », qu’ils en soient les « assistants » au double sens de ceux qui regardent et soutiennent, et de ceux qui aident ponctuellement à la représentation. Ce choix esthétique au moment de la présentation est le prolongement et la figuration du collectif à l’œuvre, recherché au cours du travail.
On choisit avec les élèves ce qui convient le mieux au texte et à leur capacité de concentration :
On veille à ce que les espaces des « assistants » et des acteurs /lecteurs soient bien distincts, de manière à ne pas écraser la lecture ou le jeu.
On ne négligera pas le lever, le passage de l’espace « assistants » à l’espace et l’état de jeu : puisque tout se fait à vue, on est en représentation et le spectateur ne doit pas être déconcentré.