- Exercices préparatoires sur la respiration, la voix que l’on trouve dans les ouvrages ressources proposés sur le site des éditions théâtrales.
- Les passages avec les personnages de Chuvul et Chaval sont particulièrement intéressants à mettre en voix afin de travailler la diction, les intentions du personnage, le langage non verbal qui peut accompagner ce texte afin d’être compris par l’auditeur.
Exemple d’exercices :
- Travail sur la diction : Mettre les élèves par deux, A prononce le texte avec un crayon dans la bouche, B écoute et fait répéter s’il ne comprend pas.
- Faire deux groupes : un en jeu, l’autre spectateur (c’est-à-dire que ces élèves regardent activement le travail de leurs camarades. On leur aura appris au préalable qu’il s’agit d’observer et non de juger, il est interdit de dire « c’est bien, c’est mauvais », il faut proposer une piste de travail, il est interdit de nommer ses camarades). Ensuite on inverse les groupes.
- Proposer des chœurs pour chacun des personnages, laisser libre la prise de parole dans chacun des chœurs. Intervenir si l’on voit que certains élèves ne prennent pas la parole. Il ne s’agit pas de faire des élèves des comédiens mais de leur permettre d’acquérir de nouvelles compétences.
Pour aller plus loin :
Si dans la classe sont présents des enfants EANA (élèves allophones nouvellement arrivés), un jeu peut s’instaurer dans leur langue. Ils proposent des phrases « jouées » à leurs camarades et ces derniers essaient de décrypter et inversement. On peut aussi leur proposer de dire le texte de Chuvul afin de percevoir la syntaxe de la langue française.
L’exercice d’écriture en petits groupes pour réécrire le texte « correctement » peut suivre cet exercice de mise en voix.