Pour terminer cette exploration de mise en jeu de façon plus personnelle, vous pouvez demander à chacun·e de réfléchir autour de la séquence du « B » p. 12 et de faire des propositions physiques et de costumes. Cette séquence est un très bon moyen de regrouper tout ce que vous aurez traversé dans votre approche de la pièce. Vous pouvez leur donner autant de contraintes que vous le souhaitez :
– Choix de costume qui vous décale de votre corps habituel.
– Contrainte(s) physique(s).
– Manière de parler.
– Choisir une voix off (micro ou bien enregistrement ou encore camarade qui le dirait en direct) ou bien dire vous-même le texte.
– Dessiner l’ambiance lumineuse sur des croquis et essayer au mieux de la créer : tamisée, plein feu, douche de lumière… (Selon vos moyens évidemment.)
– Faire des choix de décors et d’accessoires.
Vous pouvez ensuite les faire passer les un·es après les autres, leur donner des idées pour améliorer leur passage, leur proposer un re-jeu en fonction de ce que vous aurez vu pour pousser telle ou telle proposition. De nouveau, en fonction de l’enfant que vous aurez en face de vous et de ses capacités, vous lui ferez des propositions qui lui permettront d’aller plus loin dans ses recherches. Par exemple, un·e élève qui a des facilités physiques, vous pourrez l’inviter à développer un peu plus ses idées de scénographie : décor, lumières etc., un·e enfant habile avec les mots et qui a plein d’idées, vous pourrez l’inviter à les justifier et les argumenter de manière précise : travailler la dramaturgie de sa proposition.
Pour conclure ce travail vous pouvez montrer aux élèves qu’à partir de ce texte ils et elles ont abordée une grande partie des corps de métier du spectacle vivant :
– Le travail d’auteur·rice, en inventant leurs propres histoires.
– Celui de comédien.ne en jouant et en improvisant, en travaillant leur mémoire et leur imagination.
– Le métier de scénographe en réfléchissant aux décors.
– Celui de costumier·ère et d’accessoiriste.
– La régie et la création son et lumière.
– La dramaturgie en cherchant à justifier leurs propositions à chaque fois en s’appuyant sur le texte.
– Enfin, celui de metteur et metteuse en scène en faisant des propositions à partir de toutes ces réflexions.