Enfin, pour clore cette partie, un exercice parallèle aux précédents possible à découper en plusieurs strates selon l’âge des élèves.
Chacun·e écrit son nom et son prénom. Ils et elles doivent ensuite trouver un mot qui commence par chacune des lettres. Exemple : Suzanne Lebeau > Soirée, Utopie, Zoo, Avalanche, Noir, Nougat, Éclipse, Loup, Éventail, Brun, Écrevisse, Arbre, Urgence. Ils et elles doivent ensuite inventer une histoire qui contiendra tous ces mots (et plein d’autres) et la lire aux autres. Les faire passer un·e par un·e, debout, face aux autres, les deux pieds bien ancrés dans le sol, en articulant bien et en parlant bien fort, ce qu’on appelle en théâtre : projeter la voix, comme s’ils ou elles voulaient remplir toute la pièce avec leur voix ou bien parler à une personne sourde tout au fond de la salle. Pour terminer, l’on sélectionnera les histoires les plus « théâtrales », c’est-à-dire celles qui offrent le plus de possibilités de jeu, contenant différents personnages et des situations claires et loufoques. Les élèves seront en groupes de 3, 4 ou 5 (pas plus pour l’écoute et pour l’équilibre), selon le nombre d’histoires et leur contenu, ils et elles auront un temps de préparation d’une quinzaine de minutes avant de passer devant les autres pour jouer l’histoire. Vous pouvez insister en amont sur le fait de faire attention à bien projeter comme lors des lectures, à ce que chacun·e ait un rôle, à leur placement pour que le public les voit bien et pourquoi pas, pour les plus à l’aise, à réfléchir à construire une histoire avec un·e narrateur·rice ou différentes séquences, comme dans le texte de Suzanne Lebeau.