En continuité de l’exercice proposé dans la partie I/B, les élèves pourront à présent mimer les mots qu’ils ont choisis pour représenter les lettres afin de les faire deviner aux autres élèves. Ainsi, une première approche à la fois ludique et personnelle permet de les mettre en jeu physiquement et vocalement.
Pour poursuivre avec les jeux de mimes en lien avec le texte, vous pourrez demander aux élèves de mimer des expressions. Dans un premier temps, il serait préférable de faire une liste, qu’ils et elles n’aient pas à en trouver eux-mêmes, puis il peut leur être proposé d’en chercher pour la semaine suivante afin d’en mimer de nouvelles. L’on peut adapter la difficulté des expressions mimées selon l’âge des élèves : « marcher sur la pointe des pieds », « faire un pied de nez », « chercher midi à quatorze heures », « avoir les yeux plus gros que le ventre », « faut pas pousser mémé dans les orties », « qui s’y frotte s’y pique », « qui vole un œuf vole un bœuf », « pierre qui roule n’amasse pas mousse »... Des ponts se créent ainsi entre les expressions citées dans le texte et leur propre univers. Ainsi leur vocabulaire s’enrichit et vous créez en collectif des références.
Une extension de cet exercice pour les plus grands consiste à en faire un jeu de mime type « téléphone arabe », en file indienne. La dernière personne de la ligne doit trouver l’expression de départ :
Cinq élèves forment une colonne les uns derrière les autres. Vous dites au 5e et dernier élève de mimer l’expression : « se dorer la pilule au soleil ». Il ou elle demande à celui qui le précède dans la ligne de se retourner pour regarder le mime, puis le 4e va ensuite demander au 3e de se retourner pour lui re-mimer ce qu’on vient de lui mimer (évidemment ils ne connaissent pas l’expression de départ) et ainsi de suite jusqu’à celui ou celle en tête de file à qui le 2e de la ligne va donc mimer ce que le 3e lui aura fait. Celui ou celle qui doit mimer ou, pour le ou la dernière, deviner, ne voit pas tous les mimes précédents.