En plus d’être un très bon ressort pour étudier la langue française et ses complexités, le texte de Suzanne Lebeau aborde de nombreuses thématiques menant à la discussion, à adapter selon le public. Dans un ordre non significatif nous retrouvons :
– La notion de consentement, avec la séquence du non et du oui (pp. 35 et 37) et du droit aux enfants à dire « non » dans certaines situations afin de les sensibiliser à la question de leurs droits. Cette notion s’applique évidemment à tous les exercices qui leur seront proposés par la suite.
– Il y a également le féminin et le masculin : le yin et le yang mais aussi les chromosomes X et Y pour les plus âgé·es qui auraient déjà des connaissances en SVT pp. 56-57. Vers 6/7 ans, les enfants commençant à comprendre la « différence » fille/garçon, un questionnement autour du genre pourrait en découler, appuyé sur la séquence du « R » p. 43 et du souvenir de la petite robe rose, sur la façon dont un garçon ou une fille « peut/doit » s’habiller, les jeux auxquels ils et elles peuvent jouer etc.
– Ensuite autour de la séquence du « X » p. 55 et ce jeu autour de la sonorité de XL, deux sujets peuvent être soulevés : les mots qui sont identiques et compréhensibles d’une langue à l’autre et ainsi chercher des mots issus d’autres langues passés dans la nôtre (sandwich, café…) mais également, en extrapolant légèrement, une discussion autour de la taille et du poids, le harcèlement scolaire étant une problématique très présente à l’école et étant souvent lié au poids.
– Enfin, car il est difficile de ne pas la nommer autant qu’il peut être compliqué de l’aborder, il y a la mention d’Aylan et la référence aux migrants (migration, émigration, immigration) qui fait écho au vol migrateur des oies sauvages p. 53. Ce thème peut mener à l’étude géographique des migrations de population.