Plusieurs pistes étudiant le découpage sont envisageables :
On pourra proposer aux élèves les titres de chacune des scènes (sans indication du numéro des sabliers et sans les textes) et leur demander, par 2 ou 3, de les remettre dans l’ordre supposé. Ce qui sera important alors ce n’est pas que ce soit juste ou non mais plutôt les stratégies qui seront mises en place par les enfants pour retrouver la trame narrative et les procédures qui justifieront leur choix lors de la mise en commun (une étude fine de la langue devra être mobilisée, par exemple, pour identifier le rôle du « enfin » qui permet de placer le 2e sablier après le premier).
Pour les aider, on pourra leur indiquer que 8 scènes sur 10 sont alternées (une vécue par l’un des personnages suivie d’une vécue par l’autre) ce qui donnera à observer le rythme de la pièce donné par l’auteur.
On pourra ensuite donner le texte d’une scène différente à chaque groupe (10 groupes), leur demander de le lire silencieusement et de retrouver le titre qui correspond (parmi les titres précédemment distribués).
On demandera alors de reconstituer la chronologie des scènes avec Élise, les indices étant clairement identifiables (information directe tirée du texte : nombre de sabliers écoulés, nœuds du ruban) avant d’y intercaler les scènes de Léo (informations implicites plus difficiles à repérer pour les élèves : actions complémentaires des deux personnages, indices laissés sur les lieux…).
En production d’écrit, on peut soit demander à chaque groupe d’inventer un titre pour la scène qu’ils ont à lire ou imaginer la suite en fonction du niveau de la classe.
On proposera ainsi des objectifs d’apprentissage variés : entraîner les élèves à veiller à la cohérence du texte, à la précision, éviter les répétitions, travailler les dialogues en respectant des contraintes syntaxiques et de ponctuation spécifiques…
Par cette étude on aura fait travailler les élèves sur la recherche des indices textuels qui assurent la cohérence du texte et sa compréhension.