Établir un rapport sensible à l’objet, en s’appuyant sur la fonction poétique du langage.
a. En petits groupes de 3 ou 4, expérimenter de nouveaux déplacements avec le drap. Les élèves vont vite jouer sur les forces de tensions/souplesse. Cela devient une danse. On se laisse porter, on glisse au sol, on est tracté, on est emballés, déballés, pris en luge… Un accompagnement musical au rythme varié (percussions) serait très approprié.
b. Seul, lancer le tissu, regarder comment il tombe et tomber comme lui, mouvement fluide.
Idem à deux. Jouer avec le tissu comme s’il était un partenaire (technique de la marionnette)
c. Seul, entrer dans l’espace scénique, prendre un morceau de tissu, marcher, danser, jouer, détourner la fonction du drap, au top, après un signal ? le déposer, regarder le public ou un objet au loin (qu’on aura matérialisé) pendant 5 secondes et s’éloigner.
Sortir de l’espace scénique.
Pour le regard fixe, on pourra ajouter des adverbes du texte « secrètement, fixement, mystérieusement, en ayant peur »
Débattre en groupe de ce qui a été donné à voir. Confronter avec la perception du comédien.
Le même exercice peut-être réaliser en duo ou en chœur. On aidera en donnant des consignes fermées. Par exemple : entrer les uns derrière les autres. Un seul prend le drap les autres regardent. Le drap devra être plié à la chute, le drap devra être étendu au sol. Un enfant devra être emballé par le drap, etc…
d. Faire des tas de draps (comme chez Salvador où l’on dort parmi les tas de linges sales des gens bien), des montagnes de draps ou au contraire les étaler comme des tapis… jouer sur la construction / destruction et voir l’impact de ces dispositions sur les corps.