Développer la capacité à percevoir ses sensations kinésiques
Après chaque exploration, revenir à une marche ordinaire pour sentir la différence.
« Vaillante » (p. 9), « discrète » (p. 13), « radieuse » (p. 19) pour le personnage de Benedicta, par exemple.
Reprendre a) b) c) par petits groupes de 3 ou 4 enfants. En file indienne, le premier propose une marche ou une marche/mouvement qu’il a trouvé. Les autres suivent en tentant d’être le plus ensemble possible. Idée d’une famille nombreuse « Être le sixième d’une famille de huit » (p. 11)
Interchanger les places. L’expérimentation peut donner lieu à un temps de présentation.
On pourra constituer deux demi-groupes. Un premier groupe subdivisé en deux : un élève est la sculpture à modeler, l’autre est le sculpteur. L’autre demi-groupe constituant les spectateurs, visiteurs de musée.
Les sculpteurs tirent au sort un état à modeler. La peur, la tristesse, la joie. Les sculptures prennent une posture et le sculpteur ajoute, complète, tord...
Les visiteurs, eux, assistent au modelage, assis en tant que spectateurs. Puis l’enseignant donne la liste de tous les états représentés. Lorsque les sculptures sont terminées, les spectateurs déambulent dans le musée afin d’observer et deviner l’état représenté.
Les rôles sont changés ensuite.
Cet exercice est complet car il permet de travailler l’acceptation du toucher et du regard de l’autre. Il place l’élève dans une attitude réflexive au langage du corps.
On peut aussi répartir les élèves et leur faire choisir de travailler une scène à partir de la technique :
Avec Philippe Meirieu, nous pensons qu’il s’agit de mettre en pratique le fait que le théâtre est un acte de création et que tout est symbolique. On ne dit pas n’importe quoi, on raconte quelque chose. Il faut sentir le poids des gestes et des mots