Il est possible de demander aux élèves de choisir quelques phrases dans l’ensemble du texte qui montrent le chemin et le choix de vie de Salvador.
Enrique, Bianca Albacarra, Alvaro)
Elle offre un possible, elle offre la liberté. Salvador reste libre d’accepter de partir ou non. « Benedicta si fière avait quêté un avenir pour son fils » p. 68
Elle partage elle-même son savoir, transmet aux autres femmes sa science des taches, son savoir-faire. Dès le Souvenir 2, on souligne l’omniprésence des draps, qui offrent une possibilité de scénographie simple (cf mise en jeu).
Elle chante, elle est gaie et légère malgré la difficulté.
Elle est croyante. Elle se lève à l’aube et salue le soleil.
Cet astre est très important au Pérou. Nous pouvons renseigner les élèves sur l’Inti Raymi ou fête du soleil. Cette fête est à nouveau célébrée depuis 1940 et connait une ampleur étonnante.
Dès le début du livre, Suzanne Lebeau rend hommage au rôle de la mère dans la dédicace « A ma mère, pour la vie et le goût de vivre »
Par cet axe nous pouvons relier la poésie de la langue du texte (imaginaire suscité par la mémoire des sens) et le théâtre où la fiction a force de réalité)
Les 5 sens dans les souvenirs de Salvador
L’odorat | La vue | Le goût | Le toucher | L’ouie |
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Odeur du kérosène (p13) Odeur du café La mangue (p17) |
La boîte en fer (p18) Le jardin de Bianca Albacarra (p44) La mangue (p70) Les crayons de couleur (p52) La danse des ciseaux (p53-54) Le journal (p57) La plume (p53) |
La chicha et le thé (p19) Les pains de maîs (p40) L’orange |
Le battoir (p56-57) | Le chant du choclo ponochi (p34) Le bruit des volets (p35) Les broches à tricoter (p51) La sonnette chez B. Albacarra (p42) |