Se frotter les mains énergiquement l’une contre l’autre, jusqu’à sentir de la chaleur. Les poser chaudes sur les yeux avec délicatesse, masser le visage et le cuir chevelu. Réveiller ensuite l’énergie dans les bras en frottant avec la main l’extérieur du bras en montant vers l’épaule puis en redescendant par l’intérieur du bras. Masser ensuite les épaules, le dos, les cuisses, toujours par l’extérieur, les mollets et remonter par l’intérieur des mollets, en passant sur le coup de pied, les chevilles, les cuisses, le ventre, la poitrine. Recommencer deux fois. Secouer les mains vers le centre du cercle comme pour se débarrasser de gouttelettes d’eau.
Puis faire rouler toutes les articulations du corps. Avec les poignets, faire des cercles dans un sens puis dans l’autre, de même avec les coudes, la nuque, le regard : de droite à gauche, de haut en bas. Puis enfin faire tourner la tête par les quatre points, en cercle, chacun en ménageant ses possibilités, sans forcer. Tourner les épaules vers l’arrière, en réunissant les omoplates l’une contre l’autre ; puis vers l’avant en les écartant le plus possible l’une de l’autre. Puis faire rouler les hanches en pliant le genou pour aller vers la gauche, puis vers la droite. Rejoindre les genoux l’un près de l’autre et les plier : être souple, comme pour s’échauffer avant de faire du ski, grâce à de petites cercles vers la droite, vers la gauche. Faire des rotations des chevilles en étirant le pied.
Puis échauffer la mâchoire et la voix : exagérer la mastication pour réchauffer les muscles. Entrouvrir les lèvres et faire glisser la mâchoire de l’avant vers l’arrière puis sur les côtés pour délier toutes les tensions. Enfin, tirer la langue et la faire évoluer de droite à gauche, de haut en bas. Dire avec lenteur toutes les voyelles en se focalisant sur le placement de la langue dans la bouche.
Puis prendre une phrase pour travailler l’articulation : « pour qui sont ces serpents… »
Échauffement afin de prendre contact avec le corps, avoir conscience des outils du comédien pour aborder le jeu sans se focaliser sur la pensée
Se placer en cercle. Dire son prénom et y associer un geste et un son. Une première personne offre sa proposition, son voisin reprend cette proposition et y ajoute la sienne et ainsi de suite. Chacun donne une intention à sa proposition, coloration qui sera reprise et peut être amplifiée.
Avoir une intention claire, être précis dans sa proposition pour que le partage soit plus facile. Être attentif à ce qui est proposé pour le restituer au mieux. Travail sur la mémoire.
Puis dire son prénom à l’ensemble du groupe en y ajoutant une expression sur le modèle « Je m’appelle Amazone. Amazone c’est jeune. » (page 20).
Puis lancer les élèves dans une petite improvisation autour du prénom. Chacun cherche une chanson, une mélodie qui l’intéresse : il se la remémore et la chantonne doucement dans un premier temps. Même si les paroles ne sont pas sues, l’important est de maîtriser l’air et le rythme. Sur cet air, chaque élève chante son prénom, en boucle. L’important est de chanter son prénom comme on le sent, comme on l’imagine et comme on se voit. Si possible, investir le corps dans le chant grâce au rythme.
Prendre le temps de donner son prénom, de se caractériser et prendre le temps de recevoir le prénom des autres. Être dans la spontanéité du dire, de se dire. Travailler la créativité et commencer à investir le corps.
Toujours en cercle, les pieds bien ancrés dans le sol, les genoux bien souples. Poser un regard sur l’ensemble du groupe puis regarder en face de soi, en développant la vision périphérique. Être prêt à agir, à réagir. Joindre les mains et tendre les bras comme si on tenait une arme. Le premier participant lève ses mains au-dessus de la tête en disant « Hi », signe qu’il part à l’attaque. Puis en disant « Ha », il désigne très précisément une personne du groupe en joignant le geste à la parole. La personne désignée lève alors, en réaction, les bras au-dessus de la tête en disant « Hi » tandis que ses voisins de droite et de gauche l’attaquent en disant « Ho ». Cette personne ainsi désignée part au combat et désigne quelqu’un en criant « Ha » tout en la désignant. Et ainsi de suite. Quand l’exercice est maîtrisé, toute personne qui se trompe est éliminée : elle reste assise dans le cercle, perturbant ainsi la vision périphérique des autres. Au fil de l’exercice, la vitesse d’exécution peut s’accélérer, tout comme l’intensité des cris. La précision du geste demeure impeccable renforçant la présence au plateau.
Voir le jeu du Samouraï : les joueurs se répartissent en formant un cercle. Le but du jeu sera de rester le plus longtemps sans se faire éliminer. Le premier joueur lève ses bras au-dessus de sa tête, collés au niveau des mains (comme s’il tenait un katana en main). Il va ensuite abattre son katana invisible dans la direction d’un autre joueur en criant Ha. Le joueur désigné devra alors lever ses bras, dans la même position que le premier joueur, et dire Ho. Les joueurs latéraux devront faire un geste en diagonale avec leur bras en direction du joueur désigné (comme s’il voulait le trancher), en disant Hi. Ce sera maintenant au tour de la personne précédemment désigné d’abattre son katana imaginaire afin de désigner une nouvelle personne, et le jeu continu ainsi de suite. Lorsqu’une personne est trop lente, oublie de faire ce qui lui est demandé ou rigole, elle est éliminée. On refait alors le cercle. Le jeu se termine après le duel final, se concluant souvent par un fou rire des deux joueurs.
Aborder le jeu collectif, être réactif et concentré à ce qui se passe sur scène. Soigner la précision de l’adresse et travailler l’énergie commune avec l’intensité de la voix. S’exprimer.