Une première possibilité serait d’aborder la mise en scène par le théâtre d’ombre : soit la silhouette de Petit Pierre grandirait au fur et à mesure du temps qui s’écoule. Soit on garde la même silhouette qui prend de l’ampleur grâce à l’éclairage. Dispositif très simple : un cadre de bois, genre vieux cadre de tableau, des lampes de poche, des objets et du papier cartonné avec des baguettes de bois style brochette, des objets divers ou des silhouettes juste dessinées.
Obscurcir la salle et jouer à créer des ombres. Régler le problème de l’évolution de la taille du personnage avec la distance image et lumière.
Une seconde possibilité serait de travailler la démarche de Petit Pierre ; droit, alerte, rapide, vieux, âgé, gros, fatigué… travailler ces adjectifs avec les élèves et les aborder grâce aux exercices de déplacement dans l’espace. Chacun imagine son Petit Pierre, explore son déplacement, son attitude,un geste répétitif. Chacun présente ensuite son Petit Pierre ; la démarche qui retient l’attention de tous les élèves sera travaillée par le jeu du miroir afin que la difformité de ce personnage soit reconnaissable lors du travail de mise en scène. On peut aussi travailler la difformité de manière à ce qu’elle soit « tenable » longtemps, facile à reprendre par tous les Petits Pierres et qu’elle ne prête pas à rire. Autre possibilité de mise en jeu : un objet qui caractériserait l’évolution de Petit Pierre (crayon, sac d’école, outils de jardinage, casquette...)
Une autre possibilité serait d’aborder la mise en scène par le théâtre de marionnettes ou d’objets (à l’image du spectacle mis en scène par Maud Hufnagel).