Objectif : engager les élèves dans la découverte de la structure de la pièce.
Nous remarquerons d’abord la présence d’un sommaire, sorte de table des matières qui rappelle la dénomination en chapitres d’un roman.
Proposition de travail : on propose de lire à haute voix ce sommaire en variant les intensités, le débit et les intentions (humeurs différentes). On peut lire en respectant l’ordre établi puis dire ces titres dans un ordre aléatoire en travaillant sur l’adresse à quelqu’un (créer des sensations, des réactions). Cet exercice pourrait faire émerger l’univers dans lequel évoluent ces personnages et concrétiserait leur identité et leur relation. Interrogeons ensuite les élèves sur l’intérêt et le rôle de ce sommaire, sur ce qu’il nous dévoile du contenu de l’œuvre et sur les personnages.
En travail d’écriture, on peut travailler sur la structure des titres, analyser la construction des phrases et lancer les élèves dans l’invention de nouveaux titres en prenant d’autres thématiques, des éléments du quotidien, en les parodiant.
Les élèves feuillètent ensuite l’ouvrage et observent le texte dans sa totalité ; ils peuvent très vite observer que la pièce contient :
Ce que l’on peut en déduire : il ne s’agit pas d’une pièce au sens classique du terme mais d’un ensemble de courts dialogues, de petites conversations prises sur le vif entre deux personnages, dialogues qui donnent vie à ce duo. Gérald Chevrolet place résolument son œuvre sous le signe de la parole, ce qui nous renvoie à la définition du théâtre, (à l’idée reçue) que le théâtre est avant tout art du dialogue, que ces paroles en action sont assumées par des personnages et constituent ainsi l’essentiel de la fiction.
Des questions émergent de ce survol :