éditions Théâtrales Jeunesse

Lucienne Eden

de Stéphane Jaubertie

Carnet artistique et pédagogique

Éducation au Développement Durable

La lecture de Lucienne Eden, ou d’extraits choisis, apparaît comme une sensibilisation de choix concernant l’EDD. Le texte propose une mise en lumière artistique des enjeux liés par exemple à la réduction des déchets ou à l’état des océans. Ce pourrait être pour les jeunes une appropriation littéraire et sensible pour aborder ces sujets, que l’on peut poursuivre par exemple avec le programme pédagogique « Code Océan ». Informations à retrouver ici.

D’autres informations pour étudier et comprendre l’impact du changement climatique ou du plastique dans les océans.


Arts Plastiques

En croisant EDD, Arts plastiques et EAC, on peut proposer aux élèves de réaliser (en groupe ou individuellement) un travail de collage en utilisant des matériaux de récupération en plastique (gants de ménage, morceaux de bouchons, emballages…), représentant en partie la première didascalie de la pièce p. 7 : « Le matin, sur une plage. Apparaît une jeune fille. On découvre en même temps un énorme tas d’ordures en plastique échoué sur le sable. ».

Ce projet pourrait également s’inscrire dans le Concours Arts en plastiques pour l’océan (cycles 1 à 4).

Dans un second temps, ce travail pourrait aussi inspirer la création d’affiches fictives de la pièce. Le travail réalisé en amont devenant ainsi le cœur de l’affiche, les élèves devront appréhender ensuite le graphisme (typographie, mise en page), comprendre et hiérarchiser les éléments clés à retrouver sur une affiche : titre, auteur, mise en scène, lieu de représentations, dates…

Les thématiques de la pièce autour de l’environnement, de la pollution, de l’écologie peuvent être également l’occasion d’aborder avec les élèves le Green Street Art ou le Land Art.


Français

Lucienne Eden peut faire partie d’un corpus pour l’entrée « Regarder le monde, inventer des mondes » et particulièrement le questionnement pour la classe de 5e « Imaginer des univers nouveaux ». La problématique « Rêver d’un autre monde ? » pose des questions pertinentes en résonance avec cette œuvre de Stéphane Jaubertie, pouvant ouvrir sur différentes activités avec les jeunes (débats, écriture…) :

  • Comment l’invention d’un autre monde permet-elle de repenser le nôtre ? Utopie - dystopie - uchronie.
  • Pourquoi un·e auteur·rice / un·e réalisateur·rice en vient à imaginer des univers nouveaux ?
  • Quelle influence, quelles conséquences ces écrits, ces films ont-ils sur notre perception du réel ? Que cherchent-ils à créer chez leur lecteur·rices ou spectateur·rices ?
    Extraits des ressources d’accompagnement du programme de français : https://eduscol.education.fr/document/30247/download

Mais cette lecture trouverait également toute sa place dans un corpus concernant l’entrée « Se chercher, se construire » et le questionnement « Dire l’amour » en classe de 4e. Que ce soit pour saisir les nuances du sentiment amoureux, pour envisager l’évolution et la permanence de l’amour au cours de siècles ou concernant la figure de la femme, cet ouvrage contemporain offre des comparatifs intéressants en comparaison d’ouvrages plus anciens.

*** Bibliographie

**** Robinsonnades

Romans
L’Île mystérieuse, de Jules Verne, Folio Junior, 2018.
Vendredi ou la vie sauvage, de Michel Tournier, Folio junior, réédition 2012.
Martin Eden, Jack London, Folio classiques, 2016.

Film
Seul au monde (Cast away), de Robert Zemeckis, 2000.

**** Autour de l’environnement et de ses conséquences

Théâtre
Yaël Tautavel ou l’enfance de l’art, de Stéphane Jaubertie, éditions Théâtrales, collection "Théâtrales Jeunesse" 2007.
Fondre, partition ouverte pour des jeunes gens qui ont froid, de Guillaume Poix, éditions Théâtrales, collection "La Petite Collection", 2019.

**** Autour de la découverte de l’autre, de l’amour

Théâtre
Ouasmok, de Sylvain Levey, éditions Théâtrales, collection "Théâtrales Jeunesse", 2004.
La dispute, de Marivaux, Gallimard Folioplus Classiques, 2009.

Film d’animation
Si tu tends l’oreille, de Yoshifumi Kondo, 1995.