Quels sont vos auteurs préférés ?
En ce moment, deux Anglais : Anatomy of a Suicide d’Alice Birch et The Tragedy of the Dutchesse of Malfy [La Duchesse d’Amalfi] de John Webster. En réalité, je travaille avec les deux en ce moment. Je suis très amoureuse de tous ces Britanniques. Christopher Marlowe est aussi fantastique.
Vos héros/héroïnes préférés dans la fiction ?
L’héroïne rousse Fifi Brindacier, qui a beaucoup de caractère et de force et pas de parents autour. En fait, je m’identifie à elle depuis l’enfance. Alice bien sûr, dedans ou dehors le pays des merveilles, dans la fiction de Lewis Caroll. Et bien sûr, le Professeur Smith - Leslie Howard - et pourquoi pas Lord Peter Wimsey dans les romans policiers de Dorothy L. Sayers. Ce sont des personnages puissants. Au moment de Les Enfants de Médée, le personnage interprété par Gena Rolands dans Une femme sous influence, film de Cassavetes.
Dans la vie, les réfugiés syriens en Suède qui ont dû tout recommencer.
Quelle musique écoutez-vous ?
Odetta et toute la musique noire qui a tout changé. De la musique folklorique grecque, style Teodoraki. Toutes les sortes de musique de percussion, comme la Batucada Fantástica.
Quels sont vos peintres, plasticiens/des œuvres plastiques, tableaux préférés ?
Je suis une historienne de l’art. Donc Bauhaus, les expressionnistes Kirchner et Schiele. Les modernistes italiens à partir de la fin des années 1950, dont Fontana, qui a coupé la surface du tableau, vous pouvez le voir à Milan.
Qu’aimez-vous voir sur scène ou à l’écran ?
Je vois tout, du théâtre indépendant, des classiques, des comédies musicales, des performances et surtout de la danse. Franchement, tout.
Quelles œuvres ont eu une profonde influence sur votre vie ?
Le nouveau théâtre américain autour de 1965. J’avais fait un workshop dispensé par le metteur en scène de La MaMa E.T.C. Tom O’Horgan et Ken Dewey à Stockholm. Et aussi les premières créations d’Ariane Mnouchkine avec le Théâtre du Soleil.
L’endroit où vous écrivez en général ?
Autour des comédiens en échangeant avec eux, dans les salles de répétition ou de spectacle.
L’endroit où vous avez écrit cette pièce spécifique ?
Dans le théâtre d’Unga Klara.
Les objets qui vous entouraient alors ?
Des meubles Ikea, des colonnes grecques, des peintures de Magritte dans un livre, une corde, un canard et un chien en peluche.
Sur quel support écrivez-vous ?
À l’époque, sur une machine à écrire.
Le moment de la journée où vous écrivez ?
Tant qu’il faisait jour.
Votre occupation favorite ?
La danse.
Quels sont les objets dont vous ne vous sépareriez pour rien au monde ?
Un collier qui appartenait à ma mère.
Votre idée de bonheur ?
Les autres.
Ce que vous voudriez être ?
Une grande sportive tout en étant une bonne metteuse en scène de films et de théâtre.
Le lieu où vous désireriez vivre ?
Dans de nombreux endroits. J’ai fait le tour du monde, mais l’amour est apparu en Suède.
Les dix mots qui vous accompagnent ?
Luxure/jeu/pièce/réflexion/justice/sœur/désir/enfance/perspective/psychose
Quel est votre état d’esprit actuel ?
Ma version d’un scénario de Bergman.