Les illustrations des Cahiers de Rémi ne sont pas des illustrations au sens classique du terme qui, souvent, se contentent de représenter de façon iconique le texte. Ici, elles ne sont pas assujetties au texte mais elles ont leur vie propre : elles représentent des moments de la vie de Rémi qui ne sont pas ceux racontés dans la pièce, elles comportent à la fois des images et du texte et elles ne sont pas incluses dans les pages (sous ou en face du texte par exemple). Elles nous donnent ainsi plusieurs pistes de travail en classe :
- au cycle 3, comparer Les Cahiers de Rémi avec un album-théâtre de facture plus classique (pour exemple : La Tortue géante des Galapagos de Rebecca Dautremer, Le Petit Bonhomme vert (et le rouge !) de Karin Serres) ;
- au collège, si les élèves désolidarisaient les pages des cahiers et qu’ils séparaient les illustrations, où pensent-ils les insérer et pourquoi ?
- au lycée, elles peuvent donner lieu à un travail d’écriture où les élèves auront à rédiger une scène à partir d’une illustration de leur choix.
À cela il est possible de travailler sur une comparaison entre les illustrations et leur traitement dans la mise en scène dont la video est disponible ici : https://www.youtube.com/watch?v=YoJ....
On peut imaginer aussi un exercice d’imagination et de rédaction d’une affiche qui reprendrait les codes esthétiques (le noir et blanc, les personnages stylisés, un texte proche du slogan…) des Cahiers. Plusieurs étapes possibles, à adapter au niveau des élèves :
- observer une ou plusieurs affiches de théâtre (les affiches des deux versions sont présentées plus loin dans le carnet artistique). Il s’agit d’explorer le ressenti des élèves : trouvez-vous cela « beau » ? Est-ce que cela vous donne envie de voir la pièce ?
- passer à une étude analytique, repérer les mentions obligatoires (titre de la pièce, auteur, nom du théâtre…), s’interroger sur leur présence/absence ;
Se questionner sur le choix de la photo/image, la présence des logos institutionnels, le rôle d’une affiche.