Carnet artistique et pédagogique
L’objectif de cette mise en espace est de donner à voir les deux espaces théâtraux que la dramaturgie du Syndrome de Gaspard et autres petites enquêtes sur la vie des gens fait fonctionner : l’espace « studio » et l’espace « témoignage ». Pour ce faire, on aura prélevé dans le texte en quantités égales, d’une part des phrases de Jean-Claude Suco, d’autre part des phrases de Maximilien et Guylaine Frantour, que l’on aura distribuées aux élèves. Chaque ensemble doit comporter des répliques numérotées correspondant à la moitié du groupe total d’élèves. On fait passer les élèves quatre par quatre, devant le reste de la classe. Le professeur/la professeure appelle deux numéros de répliques, l’un pour Jean-Claude Suco, l’autre pour les Frantour. Les élèves disent leurs répliques successivement. Il importe peu qu’elles ne soient pas dites dans la succession effective du texte. Elles se répondront malgré tout, d’une manière inattendue.
Ce dispositif permet d’orienter le travail de mise en espace autour de deux axes :
Pour donner une autre dimension à la mise en espace, s’il est possible de travailler en petits groupes, et si l’on dispose du matériel adapté, le professeur/la professeure peut proposer une mise en ondes du texte. Ce prolongement fait bien entendu écho à la genèse des textes et peut s’appuyer sur de nombreuses applications gratuites permettant des enregistrements et des montages de qualité. Au-delà de l’interprétation des répliques, il faudra réfléchir aux bruitages, plus généralement à l’ambiance sonore, aux effets porteurs de sens, aux indicatifs et aux musiques éventuelles. L’aboutissement consisterait à diffuser l’enregistrement sur une radio locale ou associative, et ce, bien sûr, dans le respect du droit d’auteur.