Comme on l’a vu, la structure même de la pièce invite à sa mise en voix. Le texte n’étant pas très long, on peut imaginer une mise en voix de la totalité de la pièce, réalisée par les élèves. Elle n’est pas forcément à mener en fin de travail sur la pièce : on peut la concevoir en articulation avec les axes vus précédemment.
On peut alors facilement répartir les fragments grâce à la constitution de groupes, en s’appuyant sur la table des fragments et en tenant compte à la fois de l’effectif classe et en même temps des possibilités faisant sens :
Le texte fonctionne en partie comme une partition → le travail de mise en voix se fera au pupitre, avec quelques accessoires si on le souhaite :
La mise en voix pourrait se faire mise en espace. On pourrait imaginer un dispositif selon lequel on ne verrait pas la Grosse Patate du journal qui serait présente en voix off, d’une façon ou d’une autre : enregistrement, paravent, voix hors scène… Cela pourrait aussi donner une démultiplication de la voix de GP, qui encercle l’auditoire, le public. Seuls seraient alors représentés les fragments autres que ceux du Journal.