Une des richesses de la pièce est de proposer une vision évolutive, mais aussi comparative de quatre époques de la société française.
Si les moyens le permettent, il serait intéressant qu’une ou deux classes ayant travaillé sur cette pièce investissent un préau, un gymnase ou un réfectoire. Quatre espaces seraient délimités soit au sol, soit par des praticables, représentant chacun une des quatre années 1945,1965, 1989, 2009. Chaque espace serait défini par une grande pancarte indiquant l’année.
Par ailleurs, il serait possible pour chaque époque de concevoir avec les élèves un grand panneau mural fait à partir de collages de photos, d’affiches, d’extraits de presse, de pochettes de disques vides, de reproductions d’objets usuels pour symboliser 4 contextes socioculturels différents.
Si la technologie le permet, il peut y avoir dans chaque espace un téléviseur diffusant des documents vidéo de l’époque envisagée. Collages ou bande vidéo pourraient faire l’objet d’un travail en arts visuels.
Dans une scénographie qui prend pour référence 1789 d’Ariane Mnouchkine (théâtre de tréteaux où le public mobile est sollicité dans différents espaces), le public assis ou debout serait invité à voir ce qui se passe successivement dans chacun des espaces.

On pourrait imaginer le déroulement suivant : dans chaque espace alternativement seraient jouées

1. les scènes de chœur
2. quelques monologues de filles ou de garçons
3. un dialogue choisi dans chaque époque

Le spectacle serait ainsi conçu comme une promenade dans la seconde moitié du XXème siècle et le début du XXIème siècle.

À la fin de la représentation, dans chaque lieu les enfants pourront dialoguer avec les spectateurs et leur demander s’ils ont d’autres souvenirs qui viendraient compléter ceux de la pièce.