On redonnera à tous les découpages du texte d’Anna ; on rappellera les choix faits à la suite des recherches.
On essaiera de rassembler les groupes de recherches en deux ou trois grands groupes, de manière à pouvoir enchaîner par tiers ou moitié de texte. Le chœur d’Anna se verra grossi (7 ou 8 filles et garçons).
On déterminera d’abord dans un espace délimité au sol, les placements du chœur d’Anna, du Père et de la Mère, de L’Interprète, qui ne changeront pas au cours de la séquence. Le choix sera déterminé par ce qui a été dit de la prédominance du récit, du statut des autres personnages et par la nécessité ou non que les personnages s’adressent l’un à l’autre, étant entendu que dans cette mise en voix et non en espace, tous les lecteurs seront face public et présents dès le début de leur partie.
On aura soin de faire que les autres personnages se détachent du chœur d’Anna.
On prévoira qu’au moment d’une présentation publique éventuelle, les élèves en attente de lecture seront assis de chaque côté de l’espace scénique (ou en fond de scène ?)
Vu le nombre important d’élèves, il faut que les lecteurs se détachent pour que le spectateur se concentre sur eux. Cette installation sera matérialisée dès maintenant par des chaises vides.
Lorsque l’ensemble aura été mis en voix, on accordera autant d’attention à la répétition des échanges de lecteurs à assistants qu’à la qualité de la lecture. Ceux-ci devront se faire dans une sorte de fondu enchaîné qui maintienne la tension.
Une mise en voix publique réclame l’installation d’un certain cérémonial.
Ceux qui sont en regard (professeur et élèves) auront en tête ces points à mettre en évidence, à donner à voir à l’imagination des auditeurs :
Il faudrait veiller à ne pas exprimer le début avant la fin, à ne pas noyer la lecture sous une seule tonalité dramatique. Il y a de l’innocence, de l’ironie, de la ruse, du paisible, aussi : « Écrire une violence, mais pour la paix qui a saveur d’eau pure. »