On retournera alors au texte que l’on travaillera en 2 parties : le début jusqu’à « On dit ça ! » puis la fin. On jugera si l’on doit prendre tout de suite ou non l’option du théâtre d’ombres.
On établira 2 (ou 3) groupes de recherche de manière à confronter les propositions.
En partant des mêmes bases, on pourrait aussi choisir un théâtre d’ombres, très juste par rapport aux photos des déportés à la libération des camps et à la situation fantastique de cette séquence. Par ailleurs, le théâtre d’ombres permet, aux adolescents bloqués à l’idée de « s’exhiber » surtout dans une expression proche de la danse, de se sentir protégés par le drap écran et permet aussi de mettre à contribution les élèves intéressés par la technique (qui devront toutefois, c’est la règle de départ qu’on s’est donnée, être présents sur scène). Alors la mise en place sera changée, nécessairement non réaliste, père et mère descendant à l’avant-scène, les ombres des morts les menaçant de dos.
Pour plus de précisions, on se reportera aux références proposées par Marie Bernanoce dans le carnet consacré à Le Journal de grosse patate, sur ce même site.
Quel que soit le temps qu’on aura pu y consacrer, la forme choisie, le cadre de la représentation, à ce moment-là, on craindra moins les imperfections que l’insignifiance. L’enjeu sera que le groupe ait envie de porter à d’autres un texte comme La Petite Danube.