Arrivés à ce moment du travail, les élèves ont créé une unité de groupe, ont improvisé sur le texte et se sont réparti le texte.
Dans le cadre d’une lecture mise en espace, un travail de lecture à haute voix au pupitre ou avec le texte en main si celui-ci n’a pas à être appris pourra être envisagé. Il s’agira de lire des extraits de la pièce, des fragments choisis pour être les plus à même de donner à entendre l’exclusion de Scarlett. Pour ce faire, les élèves seront divisés en plusieurs groupes : les Scarlett, les figures décrites dans la liste des personnages, les filles de Sainte-Hélène. À chaque changement de lecteur, ils devront signaler le rôle qu’ils s’apprêtent à lire. Cela peut se faire grâce à une petite pancarte ou une simple annonce. Pour les personnages datés, cela peut passer par un accessoire (l’exemple le plus simple est que l’élève qui lit la partition de la Fille aux fleurs dans les cheveux porte elle-même des fleurs dans ses cheveux).
La difficulté d’une lecture au pupitre est la relative immobilité des acteurs qui peut devenir systématique et ennuyeuse. Dans le cadre d’un montage d’extraits de Ces filles-là, on veillera à faire alterner les temps de lecture derrière les pupitres et les temps de danse qui seront l’occasion d’amener du mouvement et de signifier aux spectateurs un changement d’époque ou de locuteur.