On se concentrera pour cette partie sur le monologue de Coquelicot p. 30 et, on regroupera, comme un monologue, les répliques d’Arsène : la 2ème p. 31 et les deux p. 31.
On confiera à deux ou trois groupes de filles le monologue de Coquelicot et deux ou trois groupes de garçons celui d’Arsène (à ce stade, un travail de lecture ne nécessite pas nécessairement d’attribuer un rôle de fille à une fille et inversement ; la répartition ici se justifie par le fait de la proposition ultérieure d’une mise en jeu).
Consignes pour préparer la lecture :
Présentation des lectures
Comme à chaque lecture, on distinguera bien l’espace de lecture de l’espace des spectateurs. (On demandera que les livres soient mis de côté le temps où l’on est spectateur pour être bien à l’écoute, ce qui aide beaucoup les lecteurs. Rituel de silence avant de commencer à lire pour chaque groupe)
Retour sur les propositions : découverte de l’anaphore
Suite aux lectures, on pourra se poser diverses questions :
Pour mesurer combien ce procédé d’écriture est porteur d’émotion, on pourra faire la différence avec une réécriture plus conventionnelle : « J’ai pleuré en pensant à sa cicatrice. Je regrettais ses mains de paysan qui… » Idem pour Arsène.
L’adulte pourra leur relire en prolongement le monologue d’Arsène (p. 36) : il ne s’agit pas toujours d’anaphores proprement dites mais de constructions anaphoriques par accumulation en listes des infinitifs (encore une liste !)
Mémorisation
Au choix on demandera d’apprendre l’un des deux monologues (ou pourquoi pas celui p. 36, certains préférant peut-être l’émotion de ce bonheur rêvé au chagrin et à la peine de l’attente). Avec pour consigne d’exprimer l’émotion du texte en s’appuyant sur tout ce qu’on aura dit sur ces passages.
Plutôt que d’enchaîner trop de présentations lassantes, suggestion : instituer un rituel de concentration du groupe à chaque reprise de travail sur Arsène et Coquelicot : demander à un Arsène et une Coquelicot de dire son texte et clore la séance de même. (voir I-D)