Un projet scénographique est intéressant à mener auprès des élèves : Comment représenter le lieu clos et obscur du tunnel ?

Une ou plusieurs pistes sont à explorer :

• La piste sonore essentielle dans « ce lieu qui résonne » (p. 15) : « On entend les bruits de la circulation environnante, des véhicules roulant sur la chaussée qui surplombe le tunnel » (p.6), « les bruits du périphérique » (p. 48), la pluie (p.6). On peut penser à des captations ou à des montages audio.
• La piste graphique : « les dessins, les visages sur les murs » (p.15), les graffitis « de taille et de qualité variées », « une imposante fresque » (p.6)
• La piste visuelle et la question de la lumière : phares et ombres
• La piste symbolique : les lieux des marges (tunnel, périphérique, friche)/ lieu de rencontre, espace ouvert sans repères de la friche/ espace clos, muré du tunnel (auquel répond l’espace clos du bus qui emporte ses passagers en centre-ville).

Consigne donnée aux élèves : Après la visite technique d’un théâtre et l’étude de plans de feux, d’implantation sonore (ex : Joël Pommerat), de maquettes ou dessins de scénographes, réalisez un projet scénographique (croquis, maquette, conception numérique…)

À consulter : La scénographie du théâtre occidental, Anne Surgers (A. Colin, 2011) (histoire de la scénographie)
Metteurs en scène et scénographes du XX^e, O. Aslan (L’Âge d’homme, 2014)