Du temps que les arbres parlaient pourrait donner lieu à un projet de création artistique avec des artistes, d’une grande richesse : céramiste (découverte de la sensualité du travail de la terre ; modelage par chacun d’un arbre qui soit son double ; modelage collectif du « géant d’argile ») ; musicien ouvert à un travail des percussions et des voix (jeux vocaux ou instrumentaux au programme du cycle 3 pour exprimer les « mouvements d’air, le vent, l’orage…), artiste de théâtre. Alors sans doute choisirait-on un montage d’extraits et la présentation pourrait alors prendre la forme d’une performance, mêlant tous les arts.
Pour ce projet de création, comme pour celui-ci, plus modeste en temps et moyens, on ne cherchera pas à respecter les indications de l’auteur s’appuyant sur les équipements techniques d’un théâtre. On en donnera une traduction avec les moyens à disposition dans un établissement scolaire, ce qui permettra de décupler l’imagination et d’amener les élèves à une exploration du sens et de l’écriture. Avec comme double objectif : rechercher le travail d’expression le plus riche possible pour les enfants et faire que ce travail s’accorde à la poétique du texte.
Cette mise en jeu s’appuyant sur différentes formes et fonctions du chœur, on lira utilement les comptes rendus des stages de Didier Lastere (voir Note d’intention Bibliographie générale).